Curcio Medie

Je ne vous suis plus très bien...
Andiamo ad ascoltare l'audio ouverture

Je crains fort qu’on n’ait pas le droit de photographier au flash, ici. (Temo che non si possa fotografare con il flash, qui.)
Tu crois que le gardien verra l’éclair du flash? crois-tu alors qu’il fasse assez clair pour que je prenne ma photo sans flash? (Credi che il custode vedrà il lampo del flash? Credi allora che ci sia luce sufficiente per fare la foto senza flash?)
Tiens, regarde la notice: «inauguration de la nouvelle salle samedi 23. grand concours de photographie». pourquoi ne reviens-tu pas samedi? (Tieni, guarda lo stampato: «Inaugurazione della nuova sala, sabato 23. Grande concorso fotografico». Perché non ritorni sabato?)

 

Notes
Il verbo croire (credere) può essere coniugato nei vari tempi e modi in funzione dell’atteggiamento che il soggetto ha rispetto a quello che dice. Vediamo alcuni esempi:

  1. a) Je crois que le public est autorisé à prendre des photos. (Credo che il pubblico sia autorizzato a fare delle fotografie.)
  2. b) Je ne crois pas qu’on soit autorisé à prendre des photos. (Non credo che siamo autorizzati a fare delle fotografie.)
  3. c) Je crois que le gardien te verra prendre ta photo. (Credo che il custode ti vedrà fare la foto.)
  4. d) Croyez-vous qu’il fait/fasse beau actuellement dans Ies Alpes? (Credete che faccia bello attualmente sulle Alpi?)

Nell’esempio a), croire è in forma affermativa e la persona che parla è sicura di quel che dice: uso dell’indicativo. In b), la persona che parla è chiaramente incerta, e la proposizione dipendente dalla sua opinione va messa al congiuntivo. In c), esiste la certezza relativa all’avvenire: futuro dell’indicativo. In d), si userà l’indicativo se la persona esprime una certezza, o il congiuntivo se esiste un leggero dubbio.

Per meglio spiegare le varie strutture nelle quali può inserirsi il verbo craindre (temere) facciamo ancora qualche esempio:

  1. a) Je crains qu’il sache tout. (Temo che sappia tutto.)
  2. b) Je crains qu’il ne sache tout. (Temo che sappia proprio tutto.)
  3. c) Je crains qu’il ne sache pas tout. (Temo che non sappia tutto.)
  4. d) Je ne crains pas qu’il sache tout. (Non temo che sappia tutto.)

Le proposizioni a) e b) hanno esattamente lo stesso significato. Nella frase b) la particella espletiva ne dà forza al concetto, che può pure essere espresso nel seguente modo: j’ai peur qu’il sache tout (ho paura che sappia tutto). La frase c), invece, può essere rifatta così: j’ai peur qu’il ne sache pas tout (ho paura che non sappia tutto). Infine nella d), la negazione è legata al verbo craindre, ciò che porta a questa ristrutturazione del concetto: je n’ai pas peur qu’il sache (non ho paura che lui sappia), oppure: ce qui me rassure, c’est qu’il ne sache pas tout (ciò che mi rassicura è che lui non sappia tutto).

La locuzione à condition que (a patto che) è seguita da un congiuntivo:

Je viendrai, à (la) condition que tu me reconduises chez moi. (Verrò, a patto che mi riaccompagni a casa.)

Non dimentichiamo le strutture interrogative:

Comment cela s’est-il passé? (Come si è svolta la cosa?)

Il pronome il rafforza il pronome neutro cela.

Attento a non confondere écouter (ascoltare) e regarder (guardare), che sono verbi di attenzione, con entendre (sentire) e voir (vedere) che sono verbi di percezione.

Un’alternativa può essere espressa da que seguito da un verbo al congiuntivo:

Qu’il neige ou qu’il vente, je pars tous les dimanches matins. (Che nevichi o che tiri vento, parto ogni domenica mattina.)

Qu’il vienne ou qu’il aille où il veut, je continue mon entreprise. (Che venga o che se ne vada dove vuole, io continuo il mio lavoro.)

Ricordate la struttura:

Moins li y a de badauds, mieux cela vaut. (Meno curiosi ci sono, meglio è.)

Importante découverte d’une sépulture gauloise par un archéologue bourguignon. (Importante scoperta di un sepolcro gallico fatta da un archeologo borgognone.)

Inauguration de la salle du musée par le Ministre de la Culture. (Inaugurazione della sala del museo con il Ministro della Cultura.)

In queste ultime due frasi sono nascoste una struttura attiva e una struttura passiva:

Un archéologue découvre une sépulture gauloise. (Un archeologo scopre un sepolcro gallico.)

Le ministre inaugure la salle du musée. (Il ministro inaugura la sala del museo.)

Une sépulture a été découverte par un archéologue. (Un sepolcro è stato scoperto da un archeologo.)

La salle a été (ou sera) inaugurée par le ministre. (La sala è stata – o sarà –inaugurata dal ministro.)

Nello stile giornalistico, in particolare per i titoli, si trova spesso questo genere di strutture. Nel linguaggio corrente, invece, si preferiscono le semplici strutture attive o passive.

Tel quel (tale quale) significa dans l’état (nello stato in cui si trova l’oggetto della conversazione):

Je veux bien vous le vendre, mais vous le prenez tel quel. (Accetto di vendervelo, ma lo prendete nello stato in cui si trova.)

Particolarità grammaticali:

Il custode del museo parla con un leggero accento borgognone. Usa a volte delle espressioni popolari, che vi consigliamo di non imitare. Avrete sicuramente l’occasione di sentirle un giorno o l’altro ed è per questo che vi abbiamo proposto un piccolo brano.

Ad esempio, al posto di ils sentiamo il suono [i], a volte scritto y nelle trascrizioni della lingua popolare; il y a diventa y’a e il pronome sostituisce molto spesso il sostantivo soggetto; la negazione ne viene spesso dimenticata, vittima della tendenza moderna adottata anche da persone che credono di parlare correttamente il francese; si sente sempre più spesso dire c’est pas al posto di ce n’est pas, je suis pas invece di je ne suis pas...

I puristi (dei quali facciamo parte!) vedono salire il loro tasso di colesterolo, ma nel campo linguistico l’usanza diventa progressivamente regola. Ciò che strideva un secolo fa è diventato spesso il modo di esprimersi dei giorni nostri. Come parleranno i francesi fra 100 anni? Forse la particella sarà giudicata una forma arcaica ormai in disuso. Ma per il momento non metterla è un errore!

 

Dialogue
Andiamo ad ascoltare l'audio dialogue

Je ne vous suis plus très bien...
Annie cherche à engager la conversation avec le gardien de la salle du Musée Châtillon où se trouve le vase de Vix
(Annie cerca di avviare una conversazione con il custode della sala del Museo Châtillon dove si trova il vaso di Vix)

Annie: (a Jocelyne) Je crains qu’on ne soit pas autorisé à prendre des photos.
Jocelyne: Essaie toujours, tu verras bien ce qu’on te dira... Tu crois qu’il fasse assez clair pour travailler sans flash?
Annie: Il va bien falloir. J’ai laissé ma sacoche et tous mes accessoires dans la voiture de Jean-Michel. Tu crois que le gardien me verra prendre ma photo?
Jocelyne: Attends... Je viens d’entendre un monsieur qui lui a posé la question. Il a répondu qu’on pouvait prendre des photos à condition qu’on n’utilise ni flash, ni pied...
Annie: Zut, pas assez de lumière. Je vais acheter une diapo, tant pis... (Al custode) Est-ce que je peux jeter un coup d’oeil aux diapositives, s’il vous plaît?
Gardien: C’est 12 francs les 4; ou 20 francs la pochette de 8.
Annie: Quelle splendeur, ce vase... Quand je l’ai vu là, devant moi, j’en ai eu le souffle coupé.
Gardien: Qu’est-ce que vous auriez dit alors si vous aviez été là en ’53, quand on l’a sorti de terre...
Jocelyne: Vous y étiez?
Gardien: Je suis assez vieux pour avoir vu une chose pareille une fois dans ma vie...
Annie: Cela ne vous ennuie pas que je vous demande comment cela s’est passé... On ne l’a pas trouvé tout de suite, je suppose?
Gardien: Oh, mais les fouilles elles duraient depuis des mois, des années...
Jocelyne: Comment cela s’est-il passé en 1953, alors?
Gardien: Eh bien, voyez-vous, si vous essayez de mettre un bouchon au fond de l’eau, il remonte... Et bien, dans la terre boueuse, les grosses pierres, c’est comme un bouchon dans l’eau... Et pendant les crues de la Seine, les champs sont inondés, y’a des grosses pierres qui ont remonté à un endroit, et manifestement elles n’avaient rien à y faire. Alors le conservateur d’alors a été alerté, et ils ont commencé à creuser... On s’attendait à quelque chose, mais pas à quelque chose de cette importance... Ça a duré tout l’hiver... Y pouvaient pas avancer, avec les crues, la boue... Pensez donc, un trou de près de 10 mètres cubes...
Annie: Et on a retrouvé le vase tel quel?
Gardien: Oh mais non... Il était tout écrasé... Mais quand même... vous savez, au début, y creusaient un peu en cachette, moins y’a de badauds, mieux ça vaut... Mais dans un village, tout finit par se savoir... en février, ils sont tombés sur le gros filon, pour ainsi dire... Une petite journée glacée, on ne sait pas très bien si ce qui tombe c’est de la pluie ou de la neige, ça mouille comme du crachin et ça vous glace comme de la neige... Malgré ça, les gars y pataugeaient dans la gadoue... Je vous l’ai dit, ça s’était ébruité, y’avait là des gosses de l’école, et des gens des alentours... Ah, vous avez dit que ça vous avait pris à la gorge en entrant ici, mais ce jour-là... on était là tous autour... Aujourd’hui les hommes assistent à la naissance de leur enfant dans les maternités, eh bien, c’était un peu comme ça... Les gens qui étaient là, c’était pas des enfants de choeur, y’en a qui avaient fait les deux guerres, y’avait le facteur, le cordonnier, l’instituteur, un maçon, des cultivateurs, des gens comme vous et moi... Quand on a vu paraître l’anse du cratère avec la Gorgone, et qu’ils ont commencé à le tirer de là, tous ces hommes-là y pleuraient... Je les vois encore... et moi avec...
Jocelyne: Je vous crois aisément.
Gardien: Ah mais c’est comme je vous le dis... Et puis il y a eu les journaux... «Importante découverte d’un vase antique par un archéologue de Châtillon... Analyse chimique des dépôts par les spécialistes du Louvre... Inauguration de la salle du musée par le Ministre de la Culture...».
Annie: Et vous, vous n’avez jamais participé à des fouilles?
Gardien: Oh mais si... Je cherche tout seul... Tous les dimanches, qu’il pleuve, qu’il grêle, qu’il vente, je prends ma musette et je m’en vais du côté de la voie romaine qui allait de Châtillon à Langres... C’est facile à suivre, les Romains ils se compliquaient pas l’existence...
Annie: Vous faites de trouvailles?
Gardien: La plupart du temps je rentre bredouille... ça fait rien, j’écoute les oiseaux chanter, je regarde les grives s’envoler dans les champs... Et puis, une fois par hasard, on trouve un tesson de poterie dans un champ... J’ai même trouvé des pièces de monnaie, des pièces de valeur...
Jocelyne: Vous les avez revendues à des collectionneurs?
Gardien: Non. Ce qui est dans la terre de la région appartient à tout le monde. Ça doit rester au musée.
Annie: Alors vous touchez une récompense?
Gardien: Je ne voudrais rien. Ça serait honteux, c’est notre patrimoine à tous.
Annie: Eh bien, vous, vous trouvez des pièces, et moi, je viens de trouver un beau sujet d’article...
Gardien: Alors, là, je ne vous suis plus très bien, Mademoiselle...

 

Mots et expressions

les accessoires, m. pl.      gli accessori

les alentours, m. pl.           i dintorni

alerter[1]                         avvertire

l’analyse, f.                          l’analisi

l’anse, f.                                il manico

le badaud                            il curioso

le conservateur                  il conservatore

le cordonnier                      il calzolaio

le crachin                             la pioggerella

creuser                                 scavare

la crue                                  la piena

le cultivateur                       il coltivatore

s’ébruiter                             trapelare

écraser                                 schiacciare

l’enfant de choeur             il chierichetto

le filon                                   il filone, la vena

le flash                                  il flash

les fouilles, f. pl.                  gli scavi

la gadoue, fam.                   il fango

le gardien                            il custode

le gars, fam.                         il ragazzo

grêler                                    grandinare

la grive                                 il tordo

l’inauguration, f.                 l’inaugurazione

inonder[2]                               inondare

l’instituteur, -trice              istitutore, -trice; maestro, -a

le maçon                              il muratore

la maternité                         la maternità

la musette                            il tascapane

patauger                              sguazzare

le patrimoine                       il patrimonio

le pied (pour appareil photo)

il cavalletto (per macchina fotografica)

la pochette                          la busta

la sacoche                           la borsa

le tesson de poterie          il coccio di terracotta

la trouvaille                         il ritrovamento

la voie romaine                  la strada romana

engager la conversation       avviare la conversazione

poser une question          fare una domanda

j’en ai eu le souffle coupé      ho il fiato mozzo

ils ne se compliquaient pas l’existence   non si complicavano la vita

rentrer bredouille[3]             tornare a mani vuote

toucher une récompense[4]          ricevere una ricompensa

 

Notes

- Ecco i nomi di altri uccelli: l’alouette (l’allodola), l’hirondelle (la rondine), le moineau (il passero), la perdrix (la pernice), le merle (il merlo), le corbeau (il corvo), le geai (la ghiandaia), la caille (la quaglia), la pie (la gazza), l’étourneau (lo storno), le pinson (il fringuello), le mésange (la cincia), le rossignol (l’usignolo), le hibou (il gufo), la mouette (il gabbiano).

- Le plâtrier (l’imbianchino, l’intonacatore), le couvreur (il copritetto), le zingueur (l’operaio che lavora lo zinco), le charpentier (il carpentiere), le chauffagiste (il tecnico degli impianti di riscaldamento), le forgeron (il fabbro), le charron (il carradore), le potier (il vasaio), le serrurier (il fabbro ferraio), le peintre-tapissier (il pittore-tappezziere), l’horloger-bijoutier (l’orologiaio-orefice), le chapelier (il cappellaio), le marchand des quatre saisons (il fruttivendolo), la couturière (la sarta), le tailleur (il sarto), le cantonnier (il cantoniere).

 

[1] Alerter = avertir (avvertire); une alerte aérienne è un allarme aereo; une alerte à la bombe è un allarme per esplosivo.

[2] L’inondation (l’inondazione); le déluge (il diluvio).

[3] Rentrer bredouille si dice spesso riferendosi a cacciatori poco fortunati.

[4] Altre espressioni con toucher: toucher de l’argent (riscuotere del denaro); toucher un chèque (incassare un assegno).